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Article du Monde sur l’arrivée de réfugiés syriens en Islande.

Sur l’île aux geysers, l’immigration est considérée comme un atout. La population s’est mobilisée pour accueillir des réfugiés et l’Etat met en œuvre des moyens conséquents pour favoriser leur intégration.

Quand on nous a annoncé que c’était l’Islande, on ne savait même pas où c’était. On a cherché sur Internet et on a vu qu’il n’y avait que des ­volcans.» De son quatre-pièces moderne perdu dans une banlieue résidentielle de Reykjavik, Ahlam Watti se souvient encore de son arrivée dans une froide et longue nuit du mois de janvier.

« Du bus qui nous a amenés de l’aéroport, on ne voyait rien, il faisait juste noir, tout était vide. C’était ça l’Europe ? Nous, on imaginait des grands immeubles avec des rues animées ! », raconte la réfugiée syrienne en ­faisant rire son mari Mohamed et leurs quatre enfants. Neuf mois plus tard, la famille Watti n’a toujours pas vu de volcans, ni même de ­geysers. Et doit s’habituer aux rues quasi désertes de la capitale islandaise.

«Comme nous n’avons pas de voiture, on n’a encore jamais pu sortir de Reykjavik», raconte cette ancienne professeure, qui a passé quatre ans au Liban avec sa famille avant d’être sélectionnée par l’Agence des Nations unies (ONU) pour les réfugiés pour être « relocalisée » en Islande comme soixante-huit autres Syriens depuis 2015.

Ces réfugiés ont été reçus à bras ouverts dans le pays, à tel point que plusieurs partis politiques ont fait ouvertement campagne pour en accueillir davantage, lors des législatives du 29 octobre qui ont vu une belle progression du Parti pirate, au programme pro-immigration.
Logement, aides sociales, vêtements chauds, cours de langue ont été offerts à toute la famille pour faciliter son intégration.
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Le Monde

Merci à Apollon-Jules

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