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19/11/2016

Le Parisien relate la manifestation d’identitaires contre un centre d’accueil pour migrant à Arzon (Morbihan) après l’agression d’une femme par un migrant. Titre de l’article : “Agression d’une sexagénaire : à Arzon, les identitaires effraient plus que les migrants”.

« Je suis très satisfait car la population n’a pas été dupe », insiste le maire d’Arzon Roland Tabart qui, lors de son discours du 11 novembre, avait appelé ses administrés à « ouvrir leurs corps et leurs esprits » à ces « gamins fracassés qui ont vécu l’enfer ».

La tempête — médiatique celle-là — est retombée mais a laissé un goût amer. «J’ai l’impression qu’on a grossi l’affaire et que certains en ont profité pour faire de la réclame à l’extrême droite», confie Madeleine qui, du haut de ses 87 printemps, résume une opinion largement partagée.

L’affaire en question, c’est l’agression sexuelle dont a été victime, le 10 novembre, une riveraine de 67 ans. Un geste déplacé dont s’est rendu coupable un Soudanais de 16 ans, l’un des trente mineurs isolés récemment hébergés dans le centre de colonie de vacances de Port-Navalo depuis le démantèlement de la « jungle » de Calais. Le premier média à s’en faire l’écho est le site identitaire breton Breizh-info le 13 novembre. Le cocktail « migrants + agression sexuelle » agite immédiatement la fachosphère. Le lendemain, le procureur de la République de Vannes confirme les faits tout en rectifiant certains éléments avancés par le site. « La dame et le jeune ont échangé des banalités avant que ce dernier ne lui donne un baiser. Après cinq baisers, la femme, excédée, s’est dégagée. Le jeune lui a alors touché le sein gauche, avant de mimer une masturbation et de s’enfuir. La victime n’a pas eu peur mais a porté plainte », relate le procureur à l’AFP. Placé en garde à vue, le jeune a été remis en liberté. Il est convoqué en mars devant le juge des enfants.

L’affaire aurait pu en rester là mais c’était sans compter la mobilisation des identitaires. Lundi, une centaine de personnes se regroupe devant la mairie d’Arzon. Sur plusieurs vidéos postées sur Internet, on entend les manifestants proférer des slogans racistes et appeler à « l’expulsion » des migrants. La situation dégénère lorsque le cortège se présente devant le centre. Plusieurs manifestants défoncent le portail à coups de pied et les gendarmes sont obligés de faire usage de gaz lacrymogène. […]

Dans les rues paisibles de Port-Navalo, l’irruption de ces manifestants au crâne souvent rasé a impressionné les riverains. « L’agression est désagréable, mais la victime n’a pas été traumatisée. Alors que la présence de ces manifestants fait froid dans le dos, confie un couple . Hormis cet incident, il n’y a jamais eu aucun problème ici avec les migrants. Il faut que tout le monde vive.»

Le Parisien

Merci à oxoxo


16/11/16

14/11/16

Ce lundi soir, une centaine de manifestants se sont réunis devant la mairie d’Arzon pour s’opposer à l’accueil des migrants dans un centre de vacances de la commune. Ce rassemblement lancé par des identitaires bretons fait suite à l’agression sexuelle d’une habitante de 67 ans par un homme originaire du Soudan. Vers 21 h 30, alors qu’ils tentaient de pénétrer dans le centre, après avoir cassé le portail, les gendarmes ont répliqué avec du gaz lacrymogène.

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A Arzon, dans le Morbihan, une centaine de personnes manifestent ce lundi soir devant la mairie. Un appel à manifester a été lancé par des identitaires bretons sur les réseaux sociaux contre l’accueil des migrants dans notre région.

Vers 21 h, les manifestants ont pris à pied la direction du centre d’accueil dans lequel ils ont tenté de rentrer après avoir cassé le portail. Les gendarmes ont répliqué en projetant du gaz lacrymogène. En vain, une poignée de manifestants est parvenue à pénétrer dans le centre. Plusieurs interpellations ont eu lieu au sein du centre. Les manifestants restés à l’extérieur réclament la libération de leurs camarades.

Ouest France

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