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18/11/2016

Autour de la table, ils sont venus partager leur épuisement et leur colère. Tous sont des habitants du centre de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Il y a un an, ils habitaient dans l’immeuble qui a subi l’assaut des forces spéciales.

Juste à côté, les voisins sont pris au piège de l’échange de tirs. Sept d’entre eux sont hospitalisés, l’immeuble est en partie détruit et 88 personnes se retrouvent à la rue. Un an plus tard, certains vivent encore à l’hôtel ou en foyer et pour certains, le traumatisme est insurmontable. Aujourd’hui, ils se sont constitués en collectif et demandent eux aussi à être reconnus victimes du terrorisme.


16/11/2016

Réveillés il y a un an par l’assaut du Raid sur un appartement de Seine-Seine-Saint-Denis où s’étaient cachés deux jihadistes du 13 novembre, les anciens habitants de cet immeuble dévasté veulent à leur tour être reconnus comme victimes du terrorisme pour bénéficier d’un meilleur suivi psychologique. L’immeuble, déjà vétuste et fragilisé notamment par l’explosion d’une ceinture explosive, est déclaré inhabitable. Selon le recensement de la préfecture, 88 personnes, dont 24 enfants, ne peuvent regagner leur logement. Libération avait rencontré Chafia Atek et ses trois enfants ( Photo Albert Facelly pour Libération) qui n’ont toujours pas de logement pérenne. Pour l’heure, les autorités considèrent les ex habitants de l’immeuble comme des «victimes d’une intervention policière en responsabilité sans faute de l’État».

Libération

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