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Elles sont très nombreuses à être parties en Syrie. Souvent pour des raisons « humanitaires ». Elles ont suivi un homme ou été convaincues sur Internet de partir faire le djihad. La question de la radicalisation féminine est connue, mais est désormais centrale dans les quartiers femmes des prisons. BFM TV révèle qu’à Fleury-Mérogis, en moins de six mois, le nombre de détenues radicalisées a été multiplié par deux pour atteindre 10 % de la population carcérale (soit 240 prisonnières).

« L’augmentation des femmes radicalisées au sein de la détention a entraîné plusieurs difficultés», explique Marcel Duredon, du syndicat FO pénitentiaire. “ La première, c’est l’augmentation du prosélytisme au sein de la détention et le second point, c’est la prise en charge difficile pour le personnel puisqu’ils sont face à des femmes qui sont très déterminées, qui font preuve d’une violence verbale extrême. » On y trouve les trois suspectes dans l’attentat déjoué à la bonbonne de ga z à Notre-Dame-de-Paris ou encore la sœur de Fabien Clain, Anne. La chaîne d’info explique que cet afflux a été si important que l’administration pénitentiaire n’a pas pu s’organiser. Ce qui pourrait être délicat dans les prochaines semaines. […]

La radicalisation en prison est l’une des questions centrales. L’ancien avocat de Salah Abdeslam, Sven Mary, explique que Salah Abdeslam s’est radicalisé en prison. « Il porte une barbe, il est devenu un vrai fondamentaliste alors qu’il n’était qu’un jeune des rues avec des baskets Nike», signalait-il au quotidien néerlandais De Volkskrant pointant du doigt les conditions de détention. Et le retour de djihadistes français, que l’on annonce massif après les pertes territoriales de l’État islamique, la problématique pourrait se poser encore plus.

Le Point

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