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L’affaire évoquée mercredi en comparution immédiate n’est qu’une partie immergée d’une situation qui pourrit tout un quartier depuis des semaines. Tout a commencé en août avec la destruction de la caméra de vidéo installée à l’angle de rues Baudin et de la convention. Depuis avec des points de fixations pourtant identifiés à la sortie du métro rue Orcel, au square du boulodrome, au parc Chabrières ou face au Monoprix, des bandes font la loi. Petit florilège des actes de délinquances faisant l’objet d’enquêtes inabouties pour une seule semaine du mois d’octobre.

Le 17 un employé municipal réussit à prendre la fuite après qu’un groupe est monté dans son véhicule de service et a tenté de lui arracher les clefs de contact.

Le 18 un équipage de police est victime en plein jour de jets de projectiles.

Le 19 des individus escaladent un immeuble rue Baudin pour jeter des blocs de béton sur la caméra de surveillance déjà vandalisée.

Au cours de la nuit du 20 au 21, des individus s’introduisent par effraction dans l’école publique et après avoir gagné le toit, remplacent le drapeau français au profit du drapeau algérien.

Entre le 23 et 24, les poteaux et coffrets électriques de la rue Louis-Roy sont saccagés et les fils sont arrachés. Le lendemain alors que la société Serpollet est mandatée pour réparer les dégradations qui affectent des foyers d’électricité, ses employés sont pris à partie et insultés. Ils subissent également des jets de pierre. Une situation intenable qui les conduit à exercer leur droit de retrait. Les tags explicites fleurissent également sur les murs avec des messages clairs : “ ici pas de flics et pour les autres on est prié de la fermer. ”

Le Progrès

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