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« On m’étiquette à l’extrême droite, c’est faux mais ça porte préjudice au mouvement, j’ai donc décidé de me retirer », explique Robert Paturel, l’une des voix de la contestation policière. Les initiateurs du mouvement ont pourtant annoncé la couleur : soutien de l’ex-général Piquemal radié des cadres de l’armée pour avoir participé à une manifestation interdite à Calais organisé par le mouvement islamophobe Pegida et appel à Marine Le Pen à rejoindre la première mobilisation des policiers en colère à Évry. Mais aussi des symboles forts : défilé sous la statue de Jeanne d’Arc, sur l’esplanade du château de Versailles ou encore aux abords de la pyramide du Louvre.

Comment un policier peut-il se retrouver à manifester son courroux contre sa hiérarchie devant des représentations si peu républicaines ? Milite-t-il pour la restauration de la monarchie ? Ou bien ceux qui désignent ces lieux de rendez-vous ont-ils un agenda caché ? Depuis sa création, la pyramide du Louvre est l’objet de tous les fantasmes pour l’extrême droite. Elle serait le symbole du pouvoir des francs-maçons au sein de la société et particulièrement dans le milieu politique. Des slogans hostiles à la maçonnerie ont bien été hurlés durant l’une des manifestations : la haute hiérarchie policière est réputée faire la part belle aux « frangins ». Le message subliminal ne fait dès lors aucun doute. Est-ce une revendication des policiers de terrain d’en finir avec l’influence supposée de la maçonnerie ?

(…) Le Point

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