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Le candidat à la primaire de la droite était accusé de “racisme” par le syndicaliste guadeloupéen Elie Domota lors de l’Emission politique sur France 2.
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L’échange était virulent. Jeudi, François Fillon, candidat à la primaire de la droite, a affirmé son “refus de la repentance”. Il était accusé de “racisme” et d'”apologie de crime contre l’humanité” par le syndicaliste guadeloupéen Elie Domota. Domota faisait référence au discours de rentrée donné le 28 août à Sablé-sur-Sarthe par l’ancien Premier ministre, où il affirmait notamment que “non, la France n’est pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du nord” et “non, la France n’a pas inventé l’esclavage.”
François Fillon a rejeté ces accusations “parfaitement scandaleuses. Je le conteste avec la plus extrême énergie”. Il a vanté son “refus de la repentance, je ne changerai pas d’avis. L’histoire de France, c’est l’histoire de France, elle correspond à des époques, à des moeurs, elle s’inscrit dans une histoire de l’humanité”, a-t-il dit, tout en reconnaissant que “bien sûr que l’esclavage est un crime, bien sûr que la colonisation aujourd’hui, avec les critères qui sont les nôtres, est un crime”.
Mais pour lui, “la colonisation a été le fait de tous les peuples de la terre… grecque, romaine, nous-mêmes nous avons été colonisés. L’esclavage n’a pas été l’apanage de la France. L’esclavage a été le fait de toutes les sociétés, y compris des sociétés africaines”, a-t-il précisé. “Je n’accepte pas qu’on fasse porter à notre pays cette responsabilité. Je ne l’accepte pas. Quand je me retourne derrière moi, je suis français, je vois des générations de paysans basques et vendéens qui n’ont pas à faire repentance pour des faits correspondant à des situations dans des sociétés données”, a insisté François Fillon.
Le Point

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