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Pour le quatrième soir consécutif, plusieurs centaines de policiers se sont rassemblées dans toute la France. À Paris, près de 500 fonctionnaires étaient réunis place du Trocadéro, dans la nuit de jeudi à vendredi, avant de partir en cortège sauvage vers les Champs-Élysées pour continuer d’exprimer leur mécontentement, douze jours après l’attaque contre des policiers à Viry-Châtillon. La manifestation d’agents, tous en civil, certains portant un brassard ou un foulard masquant en partie leur visage, se déroulait dans le calme près de la Tour Eiffel. Et ce, en dépit de leur droit de réserve et des réprimandes de Bernard Cazeneuve, leur ministre de tutelle.

Les manifestants ont entonné à plusieurs reprises la Marseillaise et scandé «Policiers en colère», «Cazeneuve, démission», «Falcone démission», du nom du directeur général de la police nationale (DGPN) Jean-Marc Falcone. Certains ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait notamment lire: «Marre d’en prendre plein la gueule», «ras-le-bol» ou encore «soutien à nos collègues blessés». Un petit nombre de personnes, munies d’affiches réclamant «la vérité» pour des proches victimes selon eux de violences policières, a rapidement été écarté par les forces de l’ordre.

Spontanément, plusieurs personnes sont sorties sur leur balcon pour applaudir les policiers, ou brandir un drapeau tricolore. D’autres ont rejoint le cortège «par solidarité» avec les forces de l’ordre. Des rassemblements similaires ont également eu lieu en banlieue parisienne devant des commissariats à Évry (80 manifestants selon une source syndicale) ou à Bobigny (une centaine de manifestants). Ailleurs en France, ils étaient près de 800 rassemblés à Lyon, et plusieurs centaines à Marseille, Toulouse, Lens, Colmar ou encore Grenoble.

Le Figaro

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