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Les dossiers barrés du nom de “Zéribi” se multiplient sur les bureaux de la Police judiciaire. Déjà, en avril 2015, Karim Zéribi, ex-député européen et candidat à la mairie de Marseille sous l’étiquette EELV, avait été placé en garde à vue, puis mis en examen pour “abus de confiance, recel et abus de biens sociaux”, sur environ 100 000 euros, soupçonné qu’il est d’avoir notamment utilisé à des fins électorales (la commande de sondages par exemple…) une subvention accordée par le Conseil général à une structure, APC, créée en 2002 et présidée par ses soins jusqu’en 2005. À l’époque, son fils Rayane avait été aussi placé en garde à vue avant d’être relâché sans charge retenue.

Cette fois, c’est un autre de ses fils – Samir, 26 ans – qui a été interpellé en fin de semaine dernière lors d’un banal contrôle d’identité, alors qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt depuis des mois. Il a été, dans la foulée, mis en examen pour “infraction à la législation sur les armes” et écroué à la maison d’arrêt de Luynes.

Selon nos informations, son ADN aurait été décelé sur un pistolet automatique découvert lors d’une perquisition dans le pays d’Aix, dans le cadre du démantèlement par la PJ d’un vaste trafic de stupéfiants dans la cité de La Castellane (16e). Huit personnes avaient été arrêtées et 40 000 euros saisis.

La Provence

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