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Omar Sy n’a pas mâché ses mots : “Aujourd’hui, y’a du vomi qui est vendu par milliers, et il est là le danger.” “Aujourd’hui, on écoute, et on va donner la parole qu’aux guignols, qu’aux gens qui vont marquer le trait, qui vont aller dans la provocation, la caricature, provoc pour provoc, sans vraiment de fond. On voit ceux qui vendent des livres aujourd’hui, ceux qui sont numéro 1, ce sont ceux qui vomissent des choses”, a estimé l’acteur, devenu en août personnalité préférée des Français et qui vit aujourd’hui aux États-Unis. Une allusion à Éric Zemmour? “Je ne nommerai personne parce que je ne veux pas donner d’intérêt à qui que ce soit”, répond-il.

A propos de l’état d’urgence décrété en France après les attentats et de la jeunesse des “banlieues”, Omar Sy répond : “On me pose la question sur la banlieue aujourd’hui, j’ai quitté Trappes y a vingt ans, il est là le problème. (…) Allez-y, les jeunes sont là-bas, ils n’attendent que ça, qu’on leur tende un micro et qu’on leur donne la parole. Il regrette que la parole ne soit pas donnée à la jeunesse. “Il y a effectivement un état d’urgence, mais ça se passe ailleurs.”

“Le message que j’ai envie de porter est souvent qualifié de béni oui oui, de Walt Disney. (…) Je m’en fiche, j’assume ce rôle et de porter ce drapeau de la paix dans le monde. C’est bizarre comme idée, mais j’y crois !” dit-il dans un éclat de rire.

Omar Sy était invité pour la sortie du film américain Inferno. Il était accompagné de son réalisateur, Ron Howard.

 

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