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La destruction de la petite centaine d’échoppes du camp de migrants, jugées illégales, pourra débuter dans les prochaines quarante-huit heures.

Pointant du doigt le «risque important d’incendie» et les «conditions sanitaires dangereuses», le Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative, autorise le démantèlement des petits commerces du camp de migrants de Calais. Ces installations provisoires, entre 70 et 80 sur l’ensemble du camp, dont les commerçants «ne disposent d’aucun titre pour occuper régulièrement les terrains en cause» ont donc été jugées illégales. Les magistrats estiment que leur destruction revête un «caractère d’urgence et d’utilité», car elles permettraient le développement de «la vente d’instruments dangereux, susceptibles d’être utilisés comme des armes». Le feu vert est ainsi donné à la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, de démolir ces échoppes «dans un délais de quarante-huit heures à compter de la notification».

Depuis cet été, ces commerces faisaient l’objet d’un contrôle accru. Le 12 août pourtant, le tribunal administratif de Lille avait débouté la préfecture du Pas-de-Calais dans sa demande de fermeture, estimant qu’ils s’agissaient de «lieux de rencontre entre migrants et bénévoles». […]

Le Figaro

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