Fdesouche

Jeudi 6 octobre sur le plateau de France 2, une petite phrase d’Alain Juppé est passée totalement inaperçue, ne déclenchant ni tollé, ni scandale et encore moins d’enquêtes judiciaires.

Croisant le fer avec le maire de Béziers, Robert Ménard, sur les répercussions de l’immigration en milieu scolaire, le maire de Bordeaux à pourtant déclaré : « Moi aussi j’ai des écoles dans lesquelles 60 % des petits enfants sont …allophones », marquant une petite hésitation avant d’employer ce terme sociolinguistique, fort peu usité pour désigner les écoliers étrangers. Le candidat à la primaire de la droite répondait à Robert Ménard qui l’interpellait sur les problèmes des classes d’écoles où les enfants d’immigrés sont en majorité.
Juppé peut ainsi énoncer les mêmes vérités que son contradicteur sans encourir les mêmes foudres médiatiques. Comment expliquer une telle différence de traitement ? Quel est le secret du Dr Juppé?

En mai 2015, on s’en souvient, le maire de Béziers avait fait l’objet d’une campagne d’une violence inouïe après avoir déclaré sur le même plateau de France 2 qu’il était confronté dans sa ville à des classes où plus de 60% des enfants étaient musulmans. Interrogé sur l’origine d’une telle statistique, Ménard avait indiqué qu’il tenait cette évaluation d’une simple lecture des prénoms des enfants. (…)

Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique

Fdesouche sur les réseaux sociaux