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Alliance, premier syndicat de gardiens de la paix, appelle aujourd’hui les policiers à une “grève du zèle”, consistant “à ne traiter que les urgences et cas graves”, après l’attaque au cocktail Molotov contre quatre agents samedi dans l’Essonne.

“Nous appelons tous les policiers, en soutien à nos collègues” visés par cette attaque et dont l’un se trouve toujours entre la vie et la mort, à une “grève du zèle”, a déclaré à l’AFP le secrétaire général adjoint du syndicat, Frédéric Lagache. Il s’agit, selon lui, “de ne traiter que les urgences et les cas graves” dans les commissariats et de “faire l’impasse sur un stationnement gênant par exemple”, a-t-il précisé, laissant à chaque policier “l’opportunité” de ses “moyens d’action”.

Le syndicat réclame au gouvernement et “aux candidats à la présidence de la République la fermeté” pour les “agresseurs et assassins de policiers”, ajoute M. Lagache. “Il faut des peines exemplaires” et que “la peur change de camp”, a-t-il dit.
Le syndicat veut “recentrer le policier sur son coeur de métier”, c’est-à-dire des patrouilles, et “non des surveillances de points statiques”. Il réclame également des renforts d’effectifs particulièrement pour le département de l’Essonne.

Si les policiers n’ont pas le droit de se mettre en grève, ce n’est pas la première fois qu’un syndicat les appelle à une “grève du zèle”. Les effets sont souvent difficiles à mesurer.

(…) Le Figaro

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