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La fondatrice de Perle d’espoir a décidé de rejoindre son mari. Son histoire est celle des ambiguïtés de la politique de la France en Syrie et des positionnement parfois tout aussi ambigu des groupes jihadistes.

Si le nom de Yasmine Znaidi est inconnu de la plupart des observateurs du courant jihadiste, celui de l’association dont elle est la fondatrice, Perle d’espoir, renvoie à l’une des premières affaires impliquant des Français dans le Jihad en Syrie. L’association Perle d’espoir est en effet accusé d’avoir profité de ses convois humanitaires «pour financer des groupes de combattants syriens» au cours de l’été 2013 [1]. Le groupe de combattants dont il est question est celui de la brigade des Faucons du levant (Suqur ash-Sham), qui à l’époque appartenait à l’Armée Syrienne Libre (ASL) [2], soutenue politiquement par plusieurs gouvernements occidentaux dont la France. Cependant, les dirigeants des Faucons du Levant sont aussi d’anciens militants jihadistes, notamment Bassam Ayachi, dont le fils Abd ar-Rahman a été tué dans la province d’Idlib en juin 2013, ce qui explique sans doute la méfiance des services de renseignements envers cette composante radicale de l’ASL. Autre facteur aggravant pour Perle d’espoir, la proximité de certains de ses membres avec le courant jihadiste, l’un d’entre eux allant jusqu’à tenir des propos ultra-violents sur les réseaux sociaux.

(…) Jihadologie

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