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“Monsieur le député, vous ne serez plus le bienvenu au sein de nos associations respectives, que ce soit lors d’événement culturels ou fêtes rituelles ». Ce courrier, adressé au député et maire d’Yerres, Nicolas Dupont-Aignan (DLF), est signé des présidents de quatre associations musulmanes de Vigneux-sur-Seine, Yerres, Montgeron et Brunoy. Et le message est clair : le président de Debout la France, également maire de Yerres, est désormais persona non grata dans la communauté musulmane de son secteur.

Ses représentants lui reprochent ses prises de position, « sur les réseaux sociaux, le site Internet de votre mouvement et à l’occasion de vos meetings, suite à la triste polémique autour du burkini ». Des déclarations qui, affirment-ils, « ont contribué à la stigmatisation de l’Islam et des musulmans en France » et « libéré la parole raciste ainsi que les actes islamophobes et humiliants ». Le président de Debout la France avait notamment demandé à ce que le burkini soit interdit en France, estimant que « si on accepte le burkini, on finira avec la charia ».
« Je trouve ce comportement plus qu’ahurissant, s’agace Nicolas Dupont-Aignan. Je suis stupéfait que des présidents d’associations se permettent de faire pression sur un élu de la République et qu’ils défendent la vision la plus rétrograde de l’Islam alors même que le burkini est rejeté par 99 % des musulmans. »
« Nous voulons dénoncer le climat délétère suite à cette ridicule polémique sur un épiphénomène. Ce n’est nullement une prise de position sur le burkini, tempère Zohra Meftah, présidente de l’association musulmane yerroise. Nous avons d’ailleurs entre nous des positions différentes. Je suis féministe et pour le respect des femmes. J’espère qu’il y aura un dialogue… »

(…) Le Parisien

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