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L’identité, ce n’est pas l’identification, explique le philosophe François Jullien, à savoir un modèle immuable qui permettrait à chacun de s’identifier, à partir de « racines », chrétiennes ou païennes, islamiques ou laïques. « L’identité culturelle n’existe pas », ose-t-il même déclarer, parce qu’elle est – comme l’histoire…

Ils appartiennent à la droite libérale ou bien à la gauche radicale, ils sont sociaux-démocrates ou libéraux-libertaires, mais refusent d’être enfermés dans la querelle identitaire. Pourtant, à droite comme à gauche, la polarisation sur l’identité s’est largement imposée.

Le premier ministre, Manuels Valls, l’assure : la présidentielle se jouera sur « la bataille culturelle et identitaire ». L’ex-chef de l’État Nicolas Sarkozy le proclame : l’identité « sera bien l’un des tous premiers débats ». C’est incontestable, les partisans de l’identité – heureuse ou malheureuse – ont gagné la bataille des idées.

Mais quelque chose est en train de changer. En philosophie comme en économie, une fronde intellectuelle conteste cette hégémonie. Une réfutation de la notion, un rejet de son obsession, un ras-le-bol vis-à-vis d’un débat qui tourne en rond. Le concept, tout d’abord, est largement déconstruit par une partie de la philosophie. […]

Le Monde

Merci à renard31

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