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La mairie l’affirme sans en dire davantage : « Des incidents ont eu lieu en ville, en lien avec la présence de migrants. » De son côté, une élue rapporte que le 9 septembre entre 22 h et 22h30, « un incident a opposé des clients de deux cafés de la rue Carnot, à des résidents du centre d’hébergement de migrants », situé rue des Granges. « Des clients sont intervenus alors qu’une jeune femme était dérangée. Le ton est monté et des tables ont été renversées », confie la conseillère municipale.

Les faits ont commencé peu avant 22 h, au restaurant Al Vicolo, rue Carnot. « Deux hommes ont demandé à consommer une bière et un café, en terrasse, rapporte Salvatore, gérant du restaurant italien. Mais on leur a fait comprendre qu’ici, il faut commander un repas pour consommer. On leur a conseillé d’aller dans les bars. Ils sont partis. »

Les deux migrants se sont alors rendus au Maryland, un bistrot, situé à quelques pas du restaurant. « On allait fermer, on ne les a pas laissés entrer, ils sont allés au Bellevue », raconte Michaël, gérant du Maryland. « Mes employés m’ont rapporté cet incident, alors que je n’étais pas sur place. Mais j’ai pu le constater en visualisant l’enregistrement de ma vidéosurveillance », précise Cédric Ayad, le gérant du Bellevue, café-restaurant de la place Levanneur. « Un des deux migrants était déjà en état d’ébriété avancé lorsqu’il a voulu à nouveau consommer. Celui qui l’accompagnait, a pris une boisson sans alcool. Celui qui était déjà saoul était très agité. Les garçons de café lui ont demandé de quitter l’établissement. » C’est à ce moment que la soirée des deux étrangers a dégénéré.

« Désormais, je crains chaque vendredi », Michaël, patron du Maryland.

« Celui qui était saoul a importuné une jeune femme », raconte à son tour Karine présente ce soir-là, en terrasse du Bellevue. « Des consommateurs se sont interposés. Les deux migrants sont allés dans un autre bar », rapporte la cliente, témoin de la scène.

« Ils sont revenus devant mon établissement. J’ai fait barrage. Je ne les ai pas laissés entrer. Celui qui était ivre a insisté pour consommer, en montrant qu’il avait de l’argent pour payer. Il y a eu un début d’altercation, il est tombé sur la table d’un client », explique le patron du bistrot. « Celui qui l’accompagnait a alors appelé trois autres migrants. Ils ont tenté de le raisonner. Une dispute a éclaté entre eux. Ils se sont même battus, ensuite ils sont partis. Il y a eu une solidarité des clients. Ici, ce genre d’incident est rare. Désormais, je crains pour les soirées du vendredi. Je me suis installé à Montmorency pour sa tranquillité. »

(…) La Gazette du Val d’Oise

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