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Un homme de 59 ans est jugé depuis lundi à Évry pour avoir assassiné son beau-fils. Au cœur du procès : son handicap, mis en doute par plusieurs témoins. Anciens codétenus, habitants de Lailly-en-Val, ex-compagnes, voisins de la région parisienne: le dossier regorge de témoins prêts à jurer qu’ils ont vu marcher l’accusé, avec ou sans béquille. Il y a aussi ses deux voitures qui intriguent, deux véhicules qu’il conduit et qui ne sont pas aménagés pour un conducteur handicapé.

Accusé d’avoir séquestré son épouse en 2008, Sylvain Sellam invoque l’amnésie. L’enquête de personnalité est à l’avenant, qui multiplie les témoignages à charge décrivant un accusé manipulateur et retors.

Sylvain Sellam a grandi dans une famille de sept enfants, en région parisienne. Une famille d’origine algérienne où l’argent n’a pas manqué. Sa mère s’occupait des enfants, son père, après avoir servi dans l’armée, a travaillé pour EDF. Né Nassredine, l’accusé a opté pour le prénom de Sylvain en 2008. Rien d’incongru dans cette fratrie où deux autres enfants ont aussi francisé leur prénom.

Ouest-France
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