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Il y a un an, jour pour jour, le 4 septembre 2015 la photo du petit Aylan faisait la une des journaux. Le petit garçon avait été retrouvé mort, noyé, deux jours avant sur une plage de Turquie après le naufrage de l’embarcation censée l’emmener jusqu’en Grèce. La photo de son corps étendu sur la plage avait provoqué une onde de choc. Un an après, la crise des migrants est toujours là. 

Certains chiffres sont révélateurs : en un journée, fin août, 6.500 candidats à l’exil ont été secourus au large des côtes libyennes. Et plus de 163 000 migrants et réfugiés sont arrivés en Grèce, la principale porte d’entrée en Europe, par la mer depuis le début de l’année. Et près de Calais, 7.000 à 9.000 migrants, survivent dans le bidonville de la “jungle” en attendant de pouvoir gagner l’Angleterre clandestinement.

Selon le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), le nombre de migrants dans le monde a explosé en un demi-siècle. De 2 millions dans les années 1950, ils sont passés à 20 millions dans les années 1990 et à 53 millions en 2015. Cette même année, à l’échelle de l’Europe, 700.000 migrants ont traversé la mer Méditerranée au péril de leur vie.

Parmi ces exilés, il faut distinguer les migrants des réfugiés. Les premiers quittent leur foyer dans l’espoir d’une vie meilleure. Il peut s’agir de migration économique, mais aussi de migration forcée par la guerre ou les catastrophes naturelles. Les second bénéficient d’un statut officiel, fixé par la Convention de Genève, qui leur est octroyé parce qu’ils craignent avec raison d’être persécutés du fait de leur religion, de leurs opinions ou en raison de leur appartenance à un groupe social ou ethnique, en cas de retour dans leur pays d’origine.

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