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03/09/2016

Il se cache vraisemblablement en Belgique et apparaît, selon une source judiciaire, comme « l’un des terroristes les plus dangereux d’Europe » depuis les attentats du 22 mars qui ont causé la mort de 32 personnes à Bruxelles. Oussama Atar, 32 ans, un Belgo-Marocain de la commune bruxelloise de Molenbeek, est l’un des probables planificateurs de ces actions menées notamment par ses neveux, les frères Ibrahim et Khalid El Bakraoui.

Dans les milieux policiers, l’impatience et l’amertume grandissent : parce que la traque du suspect s’avère infructueuse mais surtout parce qu’Oussama Atar et ses proches ont visiblement profité, il y a quatre ans, de la naïveté de certains politiques et de l’administration belges.

Prétendument malade – on le disait atteint d’un cancer du rein –, le djihadiste a en effet été libéré de prison en Irak à l’issue d’une campagne destinée à faire pression sur les autorités de Bagdad. Oussama Atar avait été arrêté en 2005 et condamné à vingt-cinq ans de prison – peine ramenée à dix ans –, officiellement parce qu’il avait franchi illégalement la frontière syro-irakienne, plus vraisemblablement parce qu’il trafiquait des armes.

Rapatrié en Belgique en 2012, il n’a pas tardé ensuite à rejoindre la Syrie et à faire allégeance à l’organisation État islamique (EI) et à son chef, Abou Bakr Al-Baghdadi, qu’il a côtoyé en prison et qui le considérerait comme un ami personnel. […]


22/06/2016

Vidéo de députés écolos et Amnesty qui l’ont soutenu en 2010.

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21/06/2016


El Bakraoui, Benhattal, Atar: une famille de gangsters devenus terroristes
(…) Oussama Atar, l’inspirateur de toute la famille?
Cependant, HLN explique que l’inspirateur des frères El Bakraoui et Benhattal serait logiquement Oussama Atar, un autre cousin de la famille, de retour en Belgique en 2012 après avoir passé neuf ans en prison en Irak avec comme compagnon de cellule Abu Bakr Al-Baghdadi, l’actuel chef de l’Etat islamique.
Plus en retrait
Oussama Atar a été interrogé par le tribunal à son retour en Belgique, sans résultat, précise encore le quotidien flamand. Atar se distingue à peine un an plus tard en Tunisie où il avait l’intention de rejoindre un groupe islamiste armé. Oussama Atar revient ensuite en Belgique où il se fait peu à peu oublier. On ignore cependant s’il a de nouveau été interrogé lors de son deuxième retour en Belgique.
Yassine Atar arrêté après les attentats de Bruxelles
Le frère d’Oussama, Yassine Atar, avait quant à lui été arrêté après les attentats de Bruxelles car des traces d’explosifs avaient été retrouvés sur ses vêtements ainsi que sur son visage.
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21/06/2016

Cousin de deux kamikazes de Bruxelles, Oussama Atar, présenté comme un « combattant armé et dangereux » qui avait trouvé refuge en Syrie, est ciblé par la police.
À 32 ans, Oussama Atar est déjà un vieux routier de la zone irako-syrienne. Ce citoyen belge s’y est rendu pour la première fois en 2002, pour de l’humanitaire à l’en croire. Depuis, son parcours a convaincu les services antiterroristes qu’il était un djihadiste, vraisemblablement en lien avec les attentats de Bruxelles. Ainsi, le 22 mars, quelques heures seulement après les attaques, son domicile d’Anderlecht fut l’un des premiers à être perquisitionnés par les enquêteurs. Las, l’oiseau s’était envolé.
Hebergeur d'image
Selon nos informations, un « message de vigilance » diffusé ces dernières heures au sein de la police française, que nous avons pu consulter, atteste de la présence d’Oussama Atar en Syrie.

Surtout, il tenterait de rallier la France via l’Albanie. Les forces de l’ordre ont pour consigne de l’interpeller, tout en ayant conscience du fait qu’il s’agit d’un « combattant étranger dangereux et armé ».

Cousin des frères El-Bakraoui
La précision est loin d’être superflue au regard du profil de l’individu. A l’âge de 21 ans, il avait été arrêté en février 2005 à Ramadi (Irak). Ses proches le présentent alors comme un simple bénévole. Mais les services américains sont persuadés qu’il s’agit d’un combattant. Oussama Atar écope de dix ans de prison, qu’il purge en partie au camp Bucca, toujours en Irak. C’est là que naît Daech, fruit du rapprochement entre radicaux sunnites et laïcs anciens des services de renseignement de Saddam Hussein.
A Bucca, Atar croise Abu Bakr al- Baghdadi, l’actuel chef du groupe Etat islamique. Au terme d’une importante campagne médiatique de soutien orchestrée par sa famille, il finit par regagner la Belgique en 2012  (Extrait de l’article : “En 2010, la famille d’Oussama Atar, inquiète de la détérioration de l’état de santé du jeune homme et de ses conditions de détention, avait organisé une manifestation devant le Palais de justice de Bruxelles. Trois cents personnes y avaient participé afin de dénoncer le manque d’initiative du gouvernement belge dans cette affaire.”)
Un an plus tard, il est arrêté alors qu’il s’apprête à rejoindre un groupe de djihadistes en Tunisie. Il revient encore au pays puis disparaît des radars. Jusqu’aux attentats de Bruxelles. Car Oussama Atar n’est rien de moins que le cousin des frères Ibrahim et Khalid el-Bakraoui. Le premier est l’un des kamikazes de l’aéroport de Zaventem, le second s’est fait exploser dans le métro.
Pour le renseignement belge, Atar était leur mentor. Son petit frère, Yacine, a d’ailleurs été interpellé après les attaques. Des traces d’explosifs ont été découvertes sur son visage et ses vêtements. Atar aurait aussi influencé Moustapha et Jawad Benhattal. Depuis samedi, cet oncle et cet autre cousin des El-Bakraoui dorment en prison. Connus pour banditisme, ils ont été arrêtés lors d’un vaste coup de filet lié à « une menace d’attentat imminente ». Des écoutes, et la présence de leur véhicule près d’une fan-zone en marge du match Irlande – Belgique, ont convaincu les autorités qu’ils préparaient une action terroriste. (…)
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Merci à Gargamax125

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