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Les termes sont martiaux mais la réalité est là : à chaque émeute dans certains quartiers de l’Essonne, principalement à Grigny, les policiers essuient des tirs de mortier.
Le dernier épisode en date remonte à lundi dernier dans le quartier de la Grande Borne. Une patrouille est visée par ces feux d’artifice projetés grâce à des tubes qui servent à orienter la trajectoire. Les fonctionnaires ne sont pas blessés et parviennent à voir d’où vient l’attaque. Deux jeunes du quartier sont interpellés et, en perquisition dans l’appartement, les policiers mettent la main sur… une vingtaine de boites d’explosifs ! L’un des jeunes a écopé d’un rappel à la loi, l’autre d’une convocation au tribunal.
Dans la nuit du 7 au 8 juillet dernier, les policiers étaient déjà tombés dans un guet-apens à Grigny 2. « A chaque fois, le schéma est le même », relate un agent de Juvisy-sur-Orge. « Une voiture est incendiée et on est accueillis avec des boules de pétanque, de l’électroménager qui tombe des fenêtres et des tirs de mortiers ». Cette nuit là, trois policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) sont brûlés au niveau des avant-bras par les feux d’artifice.
« C’est devenu récurrent, nous y sommes confrontés à chaque épisode de violences urbaines », confirme un policier du département. Un commissaire reprend : « Les tirs de mortiers font souvent suite à des mécontentements et répondent par exemple à des vagues d’interpellation. » Ça avait été le cas en juillet 2015 aux Ulis après des démantèlements de trafics de stupéfiants. […] Le Parisien

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