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Dans un entretien fleuve accordé à L’Express, le premier ministre Manuel Valls s’alarme des divisions de son camp. Il dénonce notamment la «violence» des propos des anciens ministres Hamon, Duflot et Montebourg et aborde la question de l’islam en France pour lequel il prône “l’assimilation”.

Ainsi, après avoir jugé début juillet qu’une partie de son camp avait «vingt ans de retard», le premier ministre exhorte aujourd’hui la gauche à «être consciente qu’elle peut être éliminée dès le premier tour» de l’élection présidentielle de 2017. «J’en appelle donc à la responsabilité de chacun», lance-t-il. […]

«L’élection présidentielle va se jouer sur (…) la place de l’islam».

«Nous devons bâtir un islam français, européen, occidentalisé, avec nos traditions et nos valeurs».

Tandis que l’exécutif s’apprête à relancer l’encadrement du culte musulman en confiant les clés de la Fondation pour l’islam de France à Jean-Pierre Chevènement, Manuel Valls – déjà à la pointe sur les questions identitaires – semble avoir décidé de s’emparer du sujet.

Soucieux d’infliger une «défaite retentissante à l’État islamique (et) au fondamentalisme musulman», en démontrant que «l’islam est compatible avec la démocratie (et) avec nos valeurs», le chef du gouvernement plaide pour «l’assimilation et l’intégration de l’islam». «Oui, j’assume ces mots. Il faut une assimilation», martèle-t-il, brisant ainsi un tabou à gauche, où l’on prône un modèle intégrationniste. Pour justifier ce choix lexical, le chef du gouvernement cite «les autres cultes (qui) se sont sécularisés». «conclut-il.

Le Figaro

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