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Le ministère slovaque de la Justice veut éradiquer des patrouilles paramilitaires “anti-Roms” dans les trains lancées par l’extrême droite. La minorité rom, estimée à 400 000 dans ce pays de 5,4 millions d’habitants.

Les membres du Parti populaire Notre Slovaquie-Kotleba (LSNS, opposition) ont commencé à patrouiller dans les transports ferroviaires slovaques en avril, après qu’un garçon de 16 ans eut agressé une jeune femme de 21 ans pour lui voler son portefeuille dans un train. Le président de ce parti et député Marian Kotleba, considéré par ses opposants comme un néonazi, avait alors traité l’agresseur d’« extrémiste tsigane ».

Le gouvernement de coalition du Premier ministre de gauche Robert Fico a préparé un amendement à la loi sur les chemins de fer, qui interdit dans les rames «toutes sortes de protection ou de surveillance autre que celle de la police», a indiqué à l’Agence France-Presse le porte-parole de ministère de la Justice, Peter Bubla.

Un député de LSNS, Milan Uhrik, s’est élevé contre l’interdiction proposée de ces patrouilles, en déclarant sur son profil Facebook qu’on «ne discute pas avec les ivrognes et les extrémistes tsiganes antisociaux». Le projet d’amendement devrait être approuvé sans difficulté par le Parlement où la coalition de Robert Fico dispose de 81 sièges sur 150. LSNS y détient 14 sièges.

Le Point

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