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Aux jardins ouvriers du Petit-Courgain, les vols et les dégradations sont quotidiens depuis le mois de juin. Leurs propriétaires se disent abandonnés par la mairie.

Des tomates volées, des choux arrachés laissés sur le bord de la route, des portes et des grillages dégradés… les membres de l’association des jardins familiaux du Petit-Courgain n’en peuvent plus. Tous les matins, ils viennent voir leur jardin pour constater les dégâts causés par les réfugiés qui passent par là chaque nuit, en nombre.

Une porte forcée la nuit dernière

La nuit dernière, la porte du premier jardin situé chemin des Communes a été forcée. « Ils l’ont tirée jusqu’à pouvoir passer en dessous », raconte le président de l’association Gilles Maerten, excédé. De là, pas très compliqué de suivre les intrus : leurs traces sont partout. « Ils ont pris toutes les tomates mûres, et ont arraché mes pieds de poivrons en prenant les mûrs », explique l’un des propriétaires. « Ils ont aussi pris toutes les fraises, des potirons et des courgettes. » D’après Gilles Maerten, ils vont jusqu’à prendre les fruits encore verts, comme les prunes ou les poires. « Quand ils font ça, on peut les suivre, parce qu’ils jettent les fruits au fur et à mesure qu’ils se rendent compte qu’ils ne sont pas mûrs ».

D’après lui, les migrants sont des centaines à passer chaque nuit. « La semaine passée, il en est passé 2 700 en cinq jours.
Il y a une caméra qui filme le chemin, on les a comptés. Ça dure depuis le mois de juin comme ça. À la mi-juin, une nuit, il y a 24 jardins qui ont été visités. On est allés porter plainte. Des fois, ils viennent même dans les jardins quand on est là. On ne peut rien faire. » […]

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