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Le président des Républicains a accordé un entretien au magazine Valeurs Actuelles, avant l’annonce attendue de sa candidature à la primaire de la droite.

« La guerre nous a été déclarée. La guerre. La France doit être impitoyable, elle doit faire changer la peur de côté. Elle ne doit pas se perdre dans des débats abscons. L’État de droit, par exemple, n’a rien à voir avec les Tables de la loi de Moïse, gravées sur le mont Sinaï. Qu’y a-t-il de plus évolutif que le droit ? » s’interroge-t-il.

Contre le terrorisme islamiste, « la guerre devra être menée par la République, partout, tout le temps, avec une détermination totale », assène-t-il. « Il y a une guerre extérieure et une guerre intérieure. Pour gagner la guerre extérieure, il faudra se réconcilier avec les Russes et convaincre nos partenaires arabes d’envoyer des troupes au sol, car une guerre ne se gagne pas seulement à 10 000 mètres d’altitude. »

Sur le front intérieur, enfin, il faut une reprise en main. Il doit y avoir une réponse politique qui dépasse l’indispensable riposte pénale et les mesures de sécurité à mettre en place », affirme-t-il également.

Cette réponse « doit obéir à une stratégie simple : la République ne reculera plus sur rien. Cela implique d’interdire les expressions communautaires dans les entreprises, le voile à l’université comme dans l’entreprise et les menus de substitution dans les cantines scolaires », ajoute-t-il.

Le Point


Pour Nicolas Sarkozy, le Front national ne disposerait plus de marge de progression: “Les Français ont vu que le FN avait atteint un plafond de verre aux dernières élections. Il nous faut les ramener vers nous en répondant à leurs attentes et en proposant des solutions concrètes.”

Malgré son échec de 2012, l’ancien chef de l’Etat se montre confiant. “J’ai senti que les plaques tectoniques étaient en train de bouger. Quand je suis allé à la rencontre des Français avec mon livre (La France pour la vie, Ndlr), j’ai senti qu’il se passait quelque chose“, explique-t-il. Sa cote de popularité qui le place systématiquement derrière Juppé dans les enquêtes d’opinion? Nicolas Sarkozy la balaie d’un revers de la main. “Ceux qui disent que je suis mort s’appuient sur ces sondages: or, c’est le virtuel. Moi, je préfère vivre dans le réel“, fait-il valoir. […]

Et déjà, Nicolas Sarkozy semble dérouler les thèmes de cette – probable – future campagne. L’identité (“j’en ai fait le thème de ma campagne de 2007”), les frontières (“j’ai dit, en 2012, si Schengen n’est pas réformé dans un an, on en sort”), l’islam (“en 2003, j’ai dit qu’il y avait un problème avec l’islam”) et l’économie (“depuis 2012, les classes moyennes ont été matraquées fiscalement”): “Sur tous ces thèmes, je n’ai pas changé d’avis“, assure-t-il. […]

bfmtv

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