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Audience édifiante, hier à Marseille, où un islamiste comparaissait pour apologie du terrorisme. […] C’est bel et bien un personnage… effrayant qui était jugé, hier, en comparution immédiate au tribunal de grande instance de Marseille pour des faits d’outrage et d’apologie du terrorisme. Effrayants aussi les éléments entendus à l’audience qui laissent craindre le pire quant à la surveillance des détenus radicalisés dans les prisons françaises.

Jamel B. est un détenu notoirement dangereux. Écroué en préventive depuis trois ans au sein de différents établissements, il est impliqué dans une affaire de terrorisme. “Ces faits de participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte terroriste survenus en région parisienne seront jugés en cour d’assises“, a rappelé le président Fabrice Castoldi. […]

Compte tenu de ce profil particulièrement inquiétant, ce Cannois de 29 ans était placé à l’isolement à la maison d’arrêt des Baumettes. Ce qui ne l’empêche pas, apprend-on à l’audience, de lancer régulièrement des appels à la prière au sein de la prison. Des appels qui lui ont valu plusieurs sanctions disciplinaires.

Le 20 juillet dernier, en ouvrant la cellule de Jamel B., des surveillants ont découvert le détenu téléphonant tranquillement avec un iPhone dernier cri… Il leur faudra employer la force pour récupérer ce téléphone et pour mettre la main sur un autre portable. Dans la cellule, on trouvera aussi une clé USB contenant des fichiers en arabe d’appels au djihad, à la gloire d’Oussama ben Laden et de l’organisation État islamique. Extraits choisis par le président Castoldi : “Nous allons brûler le cœur de l’Amérique“, “Pour notre djihad, nous allons achever les mécréants“, etc.

Après avoir tenté de jeter son téléphone par la fenêtre, Jamel B. insultera la directrice des Baumettes, la traitant de “pute” et de “salope”, le tout ponctué par des “Allah Akbar”. Puis, lors de son transfert en cellule disciplinaire, il lancera des menaces de mort aux surveillants, avant de se livrer à une apologie du terrorisme. “Ça ne se passera pas comme ça, le vent est en train de tourner, vous allez voir quand je ressortirai. Je nique la France !” a-t-il notamment crié dans la coursive de la prison.

Quelques heures plus tard, il crachera au visage et traitera de “mécréant” un officier de la pénitentiaire venu lui apporter des draps.

La Provence

Merci à Julien271

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