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Six personnes ont déposé plainte cette semaine à l’IGPN (Inspection générale de la police nationale), accusant de “violences” et d'”insultes à caractère raciste” des policiers de Seine-et-Marne qui intervenaient lors d’échauffourées.

Les faits reprochés remontent à la nuit du 30 au 31 juillet dans la petite commune d’Émerainville, où un groupe d’individus s’en était pris à la police. Une voiture de patrouille avait reçu “des jets de projectiles divers, dont des cailloux et des casques de moto“, a expliqué une source policière. Elle a ajouté ne pas avoir eu connaissance des éléments rapportés par les six personnes ayant déposé plainte à l’IGPN.

Ces personnes, cinq membres d’une même famille et une jeune femme âgée de 27 ans, assurent n’avoir rien à voir avec les heurts. “Ils nous ont tous mis dans le même sac“, a résumé Moussa, éducateur spécialisé de 31 ans.

Son frère, Makan, 29 ans, ambulancier, dit avoir reçu plusieurs coups de matraque de la part de policiers, notamment au poignet et sur le crâne. Ce qui lui a occasionné trois points de suture et une contusion au poignet. Il s’est vu prescrire un jour d’interruption totale de travail (ITT).

Selon lui, son père, septuagénaire, souffrirait également d’une contusion au poignet, après avoir lui aussi reçu des coups de matraque. Moussa a assuré avoir été traité de “singe” par les policiers. Il a reconnu les avoir également insultés “après avoir vu les coups portés sur mon père et mon frère“.

La jeune femme de 27 ans, qui souhaite rester anonyme, contrôlée au cours de ces échauffourées et placée en garde à vue pour outrage, a elle porté plainte contre un policier pour “violences illégitimes”. “Il m’a arraché mon voile, m’a dit “Tu vas payer pour les autres“, a-t-elle raconté.

BFM

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