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Invité mercredi sur BFMTV, Brahim Charifi, aumônier bénévole de la prison de Rouen (Seine-Maritime), est revenu le phénomène de radicalisation en milieu carcéral.
Brahim Charifi intervient régulièrement dans les prisons à la demande des détenus ou de l’administration pénitentiaire. Il montre du doigt Internet et l’inaction du gouvernement face à la radicalisation au sein des prisons.


Mohamed Karibila, président du culte musulman de Haute-Normandie, parle “d’imam Google” pour désigner la propagande de Daesh sur la toile. A l’image d’Adel Kermiche, qui n’avait pas réussi à rejoindre la Syrie, Internet est un moyen pour les jeunes de s’informer seuls, sans contrôle parental.
L’impact aujourd’hui d’Internet via Google et d’autres supports technologiques sont des parallèles de l’information. Les jeunes deviennent autodidactes et cherchent l’information par eux-mêmes. C’est très important que les parents, les éducateurs tentent de comprendre le phénomène de radicalisation via Internet“, explique Brahim Charifi. […] “Ça fait trois ans que je le fais à titre bénévole. J’ai déjà envoyé à plusieurs reprises des courriers a l’administration pénitentiaire, au ministère de la Justice, a la préfecture de Rouen, je leur ai dit, et j’ai les preuves de ces lettres, qu’au sein des prisons il y a des bombes à retardement. Il faut agir au plus vite“, déplore-t-il sur BFMTV.
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