Lundi à Bruxelles, les négociations reprendront sur le projet d’accord commercial entre l’UE et les États-Unis. Enjeux : ouvrir des zones de libre-échange commercial dans l’industrie ou l’agriculture, ce dernier secteur étant le principal point d’achoppement.
Jean-Luc Demarty, directeur général du commerce à la Commission européenne, s’exprime à propos du nouveau round de négociations sur le Tafta (ou TTIP) entre l’UE et les États-Unis. Il tient à rassurer les opposants aux TTIP : “Nos accords commerciaux visent à réguler la mondialisation et non pas à déréguler. Les faits témoignent pour nous. Nous avons conclu un accord avec la Corée il y cinq ans. Depuis, nos exportations européennes ont progressé de 72%, ce qui correspond à 20 milliards d’euros. Et un milliard d’euros d’exportations supplémentaires, ça fait à peu près 14.000 emplois de plus“.
“Nous travaillons intensivement avec nos partenaires américains pour essayer de conclure cet accord le plus rapidement possible, mais certainement pas à tout prix“, assure Jean-Luc Demarty dans le Grand Soir 3 ce mercredi. Et le directeur général du commerce à la Commission européenne de préciser : “Nous ne défendons des accords commerciaux que s’ils sont favorables aux intérêts de l’UE, que s’ils créent de la croissance et de l’emploi“.
Il explique l’objectif de l’UE : “On ne peut pas imaginer de conclure le TTIP, le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement, si nous n’avons pas de résultats substantiels en matière de marchés publics et d’indications géographiques“.