Fdesouche

Les musulmans seraient aujourd’hui entre 70.000 et 250.000 au Japon, dont seulement 10% de natifs. Soit un pourcentage infime de la population qui comprend 127 millions d’habitants. Fin mai, la justice nippone a validé leur surveillance préventive dans le but affiché de lutter contre le terrorisme.

Ce sont 114 fichiers policiers diffusés sur la toile qui ont mis le feu aux poudres il y a 6 ans. Ils montraient qu’une opération de surveillance à grande échelle des lieux de cultes (il y a une quarantaine de mosquées au Japon), des restaurants halal et autres associations islamiques était en cours à Tokyo.
Un profilage religieux, via des CV complets avec des «renseignements personnels, une description physique, les relations personnelles, la mosquée fréquentée, ainsi qu’une section intitulée ‘soupçons’», indiquait le 29 juin 2016 Ian Munroe, journaliste sur le site Al Jazeera English qui a sorti l’information.

Ces révélations ont amené 17 musulmans (la plupart originaires du Moyen-Orient ou d’Afrique du Nord) à attaquer l’Etat pour violation de leurs droits et libertés fondamentales. «Après la fuite, les données ont été téléchargées en quelques semaines à partir d’un site web de partage de fichiers plus de 10.000 fois dans plus de 20 pays», précise Al Jazeera.

Au final, tout en concédant aux plaignants un dédommagement de 880.000 dollars, la justice nipponne a rejeté l’affaire le 31 mai 2016 après deux appels. Et la Cour suprême a estimé que les mesures de surveillance étaient «nécessaires et inévitables» pour répondre à la menace terroriste.

Selon Causeur, «une petite dizaine de Japonais convertis à l’islam ont rejoint les rangs de l’Etat islamique, dont l’une des premières exactions mondialement médiatisées fut l’assassinat d’otages nippons». Début 2015, l’exécution en une semaine de deux otages japonais en Syrie par Daech avait choqué l’archipel. […]

francetvinfo/a>

Merci à Lauvergnat76

Fdesouche sur les réseaux sociaux