Ce Valentinois divorcé qui frappait régulièrement ses trois fils lorsqu’il en avait la garde, les incitait à partir en Syrie “faire le djihad“. Il leur montrait régulièrement des photos et des vidéos de propagande djihadiste.
Des images atroces de têtes décapitées, de corps mutilé. L’affaire avait été révélée grâce à un signalement de l’école des enfants qui s’étaient confiés à des amis, fait froid dans le dos. Des faits que le prévenu a intégralement niés hier, devant le tribunal.
“On veut faire de ce dossier un exemple (…) Mon client n’est pas un djihadiste, mon client n’est pas un terroriste (…) Il n’y a pas dans ce dossier les éléments pour condamner.”, a plaidé l’avocat de La Défense, alors que le parquet venait de requérir 4 ans de prison ferme, le retrait de l’autorité parentale et l’interdiction de quitter le territoire français contre le prévenu qualifié de “dangereux”.
Juste avant, le conseil de la partie civile (les enfants et leur maman), est revenu sur “les violences du père et l’endoctrinement qu’il a fait subir à ses fils.” L’homme a été déclaré coupable et a été condamné à deux ans de prison ferme et au retrait total de son autorité parentale.
Le Dauphiné
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