Fdesouche

Le quinquagénaire perturbé qui avait tenté de tuer un policier nancéien à coups de katana sera jugé aux assises à partir de mardi.

Hebergeur d'image

Ce sera le procès de la maladie mentale. Celle qui ronge l’esprit de Sabahaddin Kose. Ce Nancéien de 51 ans qui a alterné passages en prison et internements en hôpital psy, sera jugé durant trois jours, de mardi à jeudi, par la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle.

Il devra s’expliquer ou, en tout cas, essayé de s’expliquer sur une tentative de meurtre commise sur un policier. C’était le 15 mars 2014, près de la gare de Nancy, vers 10 h du matin.

Domicilié au Haut-du-Lièvre, le quinquagénaire venait d’acheter un sabre dans une armurerie du centre-ville et se baladait avec l’arme sur l’épaule dans les rues. Ce qui a inquiété plusieurs passants qui ont alerté la police.

Une patrouille finit par localiser l’homme au katana alors qu’il est en train d’attendre le bus à un arrêt, à proximité de la gare. Trois policiers s’approchent de lui pour le contrôler.

Immédiatement, Sabahaddin Kose sort son sabre de son étui et se met à les menacer. Deux agents répliquent en sortant leurs bombes lacrymogènes et en l’aspergeant. Ce qui n’a aucun effet sur l’homme au katana, visiblement dans un état second.

Malgré le gaz lacrymogène, il continue à avancer. Sabre en avant. L’un des policiers recule et trébuche. Il se relève. Puis reperd l’équilibre et chute à nouveau. Sabahaddin Kose fonce sur lui. Sabre tenu à deux mains et levé vers le ciel. L’arme s’abat une première fois sur le gardien de la paix au sol. Il l’évite.

L’homme au katana donne un deuxième coup. Cette fois la lame entaille la cuisse du policier. Nouveau coup. Le troisième. A hauteur du visage cette fois. Le policier a un réflexe de survie. Il met ses mains devant sa figure pour se protéger. Le sabre lui tranche la paume de la main gauche.

« J’espère que j’ai buté le flic » (…)

Source

Merci à Bobbynette

Fdesouche sur les réseaux sociaux