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«Aujourd’hui je suis dans l’Histoire», a déclaré mardi le président de la République sur France Culture. La journaliste Eloïse Lenesley déplore un tel cynisme à l’heure où le pays est en crise et se demande s’il ne va pas bientôt rentrer au “Panthéon des nuls”.
Une indescriptible pagaille s’est abattue sur l’Hexagone depuis l’émergence de la mouvance Nuit debout et le passage au forceps de la loi El Khomri. […] François Hollande est donc «entré dans l’Histoire» en scooter avec sa petite boîte à outils, sous la pluie, la cravate espiègle, le costume froissé, l’exemplarité rapiécée de tous les côtés, la courbe du chômage en bandoulière. Et il est content, l’animal, parce que «ça va mieux». […]

“Ce qui m’anime, m’habite presque, c’est qu’est-ce que j’aurai laissé comme trace, qu’est-ce qu’un autre n’aurait pas pu faire et que j’ai entrepris” (François Hollande).


François Hollande est «entré dans l’Histoire» avec pertes et fracas. Mécano de la grève générale, fossoyeur de la cohésion sociale. Instigateur d’un mariage gay qui, quoi qu’on en pense, a clivé la population et monopolisé le débat parlementaire durant des mois, au détriment de sujets plus urgents. […]

Rouleau compresseur de notre mémoire et de nos racines, méprisant les «Français de souche» lors d’un dîner du Crif ; piétinant les cadavres de Verdun d’un racolage multiculturaliste musical ; demeurant lymphatique face à la déferlante migratoire.


s’agenouillant devant les desiderata européens et américains ; anéantissant l’enseignement scolaire: l’Histoire, notre Histoire. François Hollande est bel et bien entré dedans, par effraction, expurgeant ses manuels d’un passé pas assez bobo-compatible, falsifiant le récit national. Enfumeur de l’opinion, s’emparant à bras raccourcis d’une émotion post-attentats susceptible de réanimer son baromètre de popularité en hypothermie, tentant de faire oublier qu’il a favorisé le communautarisme, qu’il n’a pas su prendre les mesures qui s’imposaient après la tragédie de Charlie, qu’il a fait mine d’ignorer pendant la première partie de son mandat la prolifération du djihadisme dans les banlieues, qu’il a orchestré un laborieux cafouillage démocratique avec le stérile projet de déchéance de nationalité et qu’il a instauré le seul état d’urgence au monde où des agitateurs anarchistes peuvent tout démolir sur leur passage et où des syndicalistes peuvent paralyser le pays. […] Le Figaro ; Le Nouvel Obs

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