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Un instituteur qui fait cours les mains dans les poches, qui parle à ses CM2 comme un « grand frère » de banlieue, avec « ouais » et « j’en ai marre » à foison.

Une autre qui explique à ses élèves la signification du verbe « dérider » en prenant l’exemple d’une maman qui s’applique une crème anti-âge. Un troisième, pourtant professeur des écoles lui aussi, incapable de formuler une phrase sur le mode interrogatif ; l’inversion du verbe et du sujet constituant une prouesse apparemment hors d’atteinte. A Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne), des professeurs réunis dans les locaux de l’école supérieure du professorat et de l’éducation (Espe) de l’académie de Créteil égrènent les anecdotes pour le moins préoccupantes.
[…] « C’est une catastrophe, assène franchement une formatrice, qui préfère conserver l’anonymat. Je ne veux pas tirer sur l’ambulance, les Espe font ce qu’elles peuvent avec des moyens riquiqui, mais je constate une telle dégradation depuis cinq ans ! Ce n’est plus possible, il faut que les gens sachent : dans la Seine-Saint-Denis, on recrute des instituteurs qui ne savent pas écrire le français. »
[…] Marianne

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