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[…] Avant de partir pour le Maroc, il y a quelques petites choses à savoir lorsque l’on est une femme, indique Noël Lindquist sur le site Morocco World News. Si cette photographe américaine basée à Tanger dit “ne pas regretter une minute de s’être installée au Maroc”, elle met en garde contre le harcèlement de rue, un problème “culturellement très accepté, comme quelque chose qui a toujours existé et qui existera toujours”.

Aucune femme n’est à l’abri. Quels que soient votre âge, votre taille, votre appartenance ethnique ou votre religion. Les musulmanes, les non-musulmanes, les étrangères, les expatriées, celles qui portent des minijupes, les voilées, les mariées, les célibataires, les mères, les sans-enfants, les Noires, les Blanches, les femmes à la peau mate, les jeunes, les vieilles, chaque femme sera confrontée à une forme de harcèlement.
La non-application des lois contre le harcèlement, qui existent pourtant, le conservatisme de la société, la frustration sexuelle et le manque d’éducation sur les droits des femmes sont autant de raisons qui expliquent ce phénomène, selon la photographe. Pour y faire face, quelques conseils : ignorer les commentaires, s’habiller de façon discrète, menacer d’aller voir la police ou apprendre quelques mots de dialecte. “On m’avait prévenu, mais je n’ai pas laissé ces avertissements m’arrêter, et vous ne devriez pas non plus”, conseille l’expatriée, qui continue de se dire “amoureuse” du Maroc.
Courrier International
Merci à Lilib

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