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Confrontés à une pénurie de main-d’oeuvre, les caseyeurs du Nord-Finistère ont trouvé une alternative : le recours à des marins africains.
Il s’appelle Manga Carvalho, il a 44 ans et vit à Saint-Brieuc. Sous le soleil radieux qui inondait Roscoff, hier après-midi, le quadragénaire africain, originaire de Guinée-Bissau, pays frontalier du Sénégal, a embarqué à bord du Introun Varia an esperans. Non pas pour faire du tourisme mais bien pour travailler comme marin sur ce caseyeur, le plus ancien de la flotte roscovite. « Ce n’est pas un métier facile. Mais le plus important, c’est de travailler », raconte Manga Carvalho, arrivé en Europe en 1995. Au Portugal d’abord, où il a exercé sur un palangrier. Puis en Espagne, où il a longtemps été marin sur des chalutiers. « Mais là-bas, il n’y a plus de travail », lâche celui qui a débarqué en France « par des connaissances ».
(…) Le Télégramme

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