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Au moment de l’ouverture du Festival avec, hors-compétition, «Café Society» de Woody Allen, petit survol des origines des films présentés à Cannes, et du sens des présences… et des absences.

[…] Au total, il est incontestable que les sélections cannoises donnent une image singulièrement déséquilibrée de la planète. Il est anormal que sur cette grande image, des pans gigantesques du monde restent invisibles ou quasi invisibles. Il est troublant que l’Europe et l’Amérique du Nord représentent 80% de la compétition officielle et 72% de l’ensemble des sélections, anomalie qui ramène à des temps très anciens où le cinéma que nous connaissions était presqu’uniquement un cinéma «blanc» –encore que, dans les années 1950 ou 1960 au moins le «bloc de l’Est» européen avait droit à une visibilité significative.
Face à l’uniformisation et à la massification vers lesquelles tend et tendra toujours le marché, face aussi désormais aux replis identitaires qui caractérisent notre époque, la mission d’un grand festival international est, entre autres mais de manière essentielle, de mettre en valeur la diversité de la création cinématographique. […] Slate
Merci à Lilib

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