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Pour l’instant, les petits oiseaux de Beaumont-en-Véron chantent. Complètement indifférents à la polémique naissante. Coincée entre la Loire et la Vienne, cette bourgade de 2.900 habitants, tapissée de vignes, devrait accueillir le premier centre de prévention de la radicalisation en France visant à réinsérer dans la société quelques-uns des 1.600 jeunes Français tentés par le djihad en Syrie et en Irak.

Selon nos informations, ce centre doit accueillir une trentaine de jeunes hommes et femmes âgés de 18 à 30 ans qui n’ont pas fait l’objet d’une procédure judiciaire. «Ces personnes ont simplement été signalées au numéro vert comme étant susceptibles de ‘’basculer’’, indique notre source. Elles seront volontaires pour intégrer le centre. Il ne s’agit pas de terroristes ! »
Pour les riverains qui ont déposé une pétition « radicalement contre » ce projet, c’est du pareil au même. « Ils sont éduqués pour tuer, amalgame tranquillement Michel Carrier dont la véranda donne sur la vieille et élégante bâtisse qui abritera les volontaires. La centrale nucléaire de Chinon n’est qu’à deux kilomètres à travers les bois. C’est de l’inconscience de les installer à cet endroit. »
La centrale n’est pas le problème majeur de Carole. L’abribus, si. « Nos enfants prennent le car scolaire juste devant le centre, s’insurge cette maman à la sortie de l’école. Que va-t-il se passer si ces jeunes radicalisés les contaminent avec leurs idées ? »
Florence, elle, s’y prépare déjà. Habituée des lieux pour y promener son chien régulièrement, elle avoue que la question de la sécurité la « titille » un peu. « Mais ce serait quand même formidable de sauver des personnes en perdition… » Bernard Château, le maire, va encore plus loin. « Je ne sais pas vous mais moi, je n’ai pas envie de revivre l’année 2015. »
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Merci à dragondukomodo

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