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Bienvenue dans la promo « Refugeeks », pour « réfugiés » et « geeks »*. A Simplon, l’école de code informatique de Montreuil, on a l’art de la formule pour résumer le profil de la promo 5 qui a intégré les locaux depuis le 1er mars.

Derrière les claviers, treize hommes et une femme, débarqués, il y a deux ans ou deux mois, de Syrie, du Soudan, du Pakistan ou encore de Centrafrique.
Avec des galères plein les valises, des profils cabossés, des familles quelquefois restées au pays, un niveau de français souvent limité. Mais une envie de s’en sortir, de s’intégrer, de décoller, de décrocher un poste à tout prix. Comme un Graal.
Voilà l’objectif de cette formation pilote de cinq jours par semaine pendant six mois, financée notamment par la Fondation Total, le ministère de la Jeunesse et la Fondation de France, et menée en partenariat avec l’association d’aide à la réinsertion Singa, qui a pré-sélectionné les candidats.
Parmi eux, des ingénieurs, des informaticiens, des programmeurs mais aussi des journalistes syriens, des étudiants et même un chercheur en agriculture. « Je réparais des ordinateurs dans ma petite boutique près de Damas quand la guerre a commencé, raconte Michel**. Je suis arrivé à Paris en septembre et mon seul objectif est de trouver un travail rapidement pour faire venir ma femme et ma fille de deux mois, que je n’ai vu qu’en photos. »
Il n’en dira pas plus sur son périple entre la Syrie et la France. Son regard est tourné vers l’avenir, vers ce travail à décrocher, coûte que coûte. Car fin septembre, ceux qui auront validé la formation pourraient bien se voir proposer un poste par Accenture, qui finance aussi le projet. (…)
Le Parisien
Merci à cathyB

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