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28/04/16


Désormais, les réfugiés syriens, afghans ou irakiens auront un permis de séjour limité dans le temps. Au bout de trois ans, la situation dans leur pays d’origine sera examinée. Si la guerre y est finie, ils devront rentrer chez eux.

Ils auront également plus de difficultés à faire valoir leurs droits à une vie maritale. Un frein drastique est mis aux conditions du regroupement familial, notamment pour les bénéficiaires de la protection subsidiaire.

Cette mesure vise spécifiquement à décourager les jeunes hommes afghans, qui ont été les plus nombreux parmi les 90 000 requérants à l’asile en Autriche (8,5 millions d’habitants) pour l’année 2015.

Anticipant une possible arrivée massive l’été prochain de réfugiés en provenance d’Italie, Vienne veut enfin pouvoir mettre en place un régime d’exception, valable deux ans, afin de refouler les migrants à ses frontières, si son administration se juge dépassée.

Les réfugiés, même de nationalité syrienne ou irakienne, devront alors prouver qu’ils sont persécutés dans le pays par lequel ils sont arrivés en Autriche. C’est cette dernière disposition qui choque le plus, car elle est très clairement destinée à faire pression sur l’Italie, accusée par Vienne de ne pas contrôler efficacement ses frontières extérieures, et surtout, de laisser beaucoup de migrants continuer leur route vers le nord, sans les enregistrer.

(…) Le Monde



27/04/16

Le parlement autrichien a adopté mercredi un projet de loi controversé restreignant drastiquement le droit d’asile. Cela sur fond de montée de l’extrême droite dans ce petit pays qui a accueilli 90.000 réfugiés en 2015.

La nouvelle loi, adoptée par 98 voix contre 67 et l’une des plus strictes d’Europe, limite à trois ans l’octroi initial du droit d’asile. Elle prévoit aussi la possibilité de décréter un «état d’urgence» migratoire au cours duquel les migrants seraient bloqués aux frontières sans même pouvoir formuler une demande d’asile.

Le Matin

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