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[…] L’étude de l’Insee publiée mardi sur la « localisation géographique des immigrés » montre à quel point leur répartition sur le territoire est différente des non-immigrés. Des différences qui s’expliquent par l’histoire et la chronologie des différentes vagues d’immigration depuis le XIXe siècle.

Des « vagues » qu’il faut relativiser quant aux chiffres : la plus grosse à ce jour, celle des Italiens entre les années 1880 et 1960 partis travailler dans les zones industrielles de l’est de la France, a atteint son « sommet » au début des années 1930 avec un modeste niveau de 2 % de la population d’alors.

À partir des années 1920, les Espagnols s’installent dans le sud-ouest pour travailler dans l’agriculture, mais aussi dans les départements industriels (Paris, vallée du Rhône). Après 1945, la reconstruction pousse à se tourner vers l’Algérie, puis vers les autres pays du Maghreb dont les habitants s’installent principalement près des grandes usines des vallées de la Seine et du Rhône.

Dans les années 1960, une nouvelle vague d’immigration espagnole part travailler dans l’industrie automobile et la sidérurgie tandis que les immigrés portugais s’installent en fonction des chantiers (grands ensembles, universités). Vague la plus récente et l’une des seules encore sur sa pente ascendante, les immigrés d’Afrique noire qui, depuis la fin des années 1960, sont principalement venus travailler à Paris et dans sa région.

Ouest France

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