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Cité Bassens, au cœur des quartiers Nord de Marseille. Pour pénétrer ici, mieux vaut avoir rendez-vous. C’est une mère de famille qui nous reçoit et nous montre l’endroit où s’est déroulé un règlement de comptes il y a six mois. Une fusillade qui a fait trois morts, dont un enfant du quartier, une victime collatérale selon la police.

Les corps étaient allongés. On a descendu des draps pour les recouvrir. Ma fille a tout vu et est traumatisée“, explique Zahra Tir, fondatrice de “Femmes de Bassens“. Il y a neuf ans, avec d’autres femmes du quartier, elle a créé la seule association de la cité. Une petite pièce au rez-de-chaussée, unique lieu de rencontre des habitants. Leur grande fierté, permettre aux enfants de changer de décor pour sortir de la cité.
Tous les enfants sont les mêmes, mon fils peut tomber dans la délinquance, mais j’ai la chance d’avoir des frères et tous les jeunes du quartier qui l’encadrent“, explique une mère de famille. Une autre explique avoir préféré éloigner ses enfants de la cité. Une cité où le trafic de drogue fait la loi. Ces mères se retrouvent parfois bien seules dans leur combat dans une des cités les difficiles de Marseille.

 

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