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Député de la capitale et candidat à la primaire de la droite, François Fillon s’est ainsi dit «choqué» que le mouvement soit toléré au regard du contexte sécuritaire.

«Je comprends la colère des gens de gauche par rapport à la politique conduite par François Hollande mais je suis profondément choqué qu’on est d’un côté l’état d’urgence et que de l’autre, on tolère ce type de rassemblement», a expliqué l’ancien premier ministre au «Grand Rendez-vous» Europe 1/Le Monde/ITele. Ajoutant: «Il y a une incohérence totale à maintenir l’état d’urgence et à laisser Notre-Dame-des-Landes occupée par des zadistes et la place de la République par Nuit debout».

Le parlementaire a dénoncé «le spectacle des policiers insultés par les manifestants alors qu’il y a deux mois, la France communiait avec sa police». Et de livrer son analyse: «Ces Français sont extrêmement minoritaires, l’immense majorité des Français veut qu’on libère le pays».

«Quand le Général Piquemal manifeste: arrestation! Quand l’extrême gauche manifeste et casse: Rien. Etat d’urgence à géométrie variable!», a lui aussi pesté Thierry Mariani, ancien ministre LR.

Egalement sur Twitter, le député Philippe Gosselin (les Républicains) s’est interrogé quant à la détermination du gouvernement à lever l’occupation de la place de la République. En la comparant notamment au mouvement des Veilleurs opposés au mariage pour tous. Des «formes (de) résistance proches, pour (des) sujets certes différents. Mais un traitement différent: le gouvernement faisait gazer (les Veilleurs)» note celui qui dénonce «un deux poids, deux mesures”. […]

Le Figaro

La candidate à la primaire Nathalie Kosciusko-Morizet ne cache pas en revanche son intérêt pour le phénomène Nuit debout. “La droite comme la gauche se trompent sur ce mouvement, prévient-elle. La gauche par vanité. Elle se dit : “C’est à gauche, donc c’est à nous. Il y a clairement la tentation de la récupération. Un jour, il y en a un qui va se prendre des œufs ou une tomate…

À droite, à l’inverse, “il y a un peu de mépris, regrette-t-elle. On dit : “C’est le problème de la gauche.Non, ce n’est pas le problème de la gauche. Il faut aller place de la République. C’est une génération qui se pose des questions” et qui ­exprime “son insatisfaction vis-à-vis de la forme actuelle de la politique“. […]

Le JDD

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