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08/04/2016

Le centre technique de Compiègne, au Nord de la ville a été le théâtre de 5 départs de feu simultanés à deux endroits différents. Bilan: 34 voitures entièrement détruites et dix-huit sauvées par les pompiers. Dans le même temps, au sud de la ville, dans le quartier du Clos-des-Roses, 15 vigiles se sont faits attaquer par une cinquantaine de délinquants, cagoulés. Trois vigiles se sont retrouvées coincés et ont trouvé refuge in extremis chez une habitante.
Les forces de l’ordre ont dû les exfiltrer.

A 00 h 30, le calme était revenu au Clos-des-Roses pendant que les pompiers veillaient à l’autre bout de la ville à ce que l’incendie soit totalement contenu. D’après certaines sources, l’incendie du centre technique municipal aurait servi de diversion pour attaquer les agents de sécurité qui, par leur présence depuis le début de la semaine, mettaient à mal le business des trafiquants de drogue.


07/04/2016

Alors que la pression contre les trafics de drogue s’accentue, un incendie a détruit 34 véhicules de la ville de Compiègne pendant qu’un groupe attaquait des vigiles dans un autre quartier. La tension monte.

Trois incendies visant la mairie depuis le début de la semaine

La concomitance des deux incidents fait qu’il est difficile de ne pas les relier. Ce que reconnaissent les autorités(lire ci-contre) précisant toutefois que rien n’est établi. Mais dans toutes les têtes, la pensée est la même : et si les trafiquants tentaient d’intimider les autorités qui, depuis des mois, accentuent la pression sur le commerce illicite, notamment dans le square Charles-Baudelaire ? […]

Deux jours plus tard, un énième point de vente a été démantelé par la police. À suivi, le même jour, un caillassage des autorités lors d’une inauguration, toujours dans le même square. Le 3 avril au matin, une salle municipale a été incendiée dans le centre-ville. Le lendemain, juste avant que les vigiles ne fassent leur apparition, c’est la voiture personnelle d’un adjoint au maire qui a été détruite par le feu, devant son domicile, dans un autre quartier.

« Les investigations permettront de vérifier s’il y a un lien entre ces faits et ceux de ce mercredi soir », souligne Stéphane Hardouin. Interrogé sur l’enquête pour quatre incendies volontaires, à ce jour non résolue, qui ont touché fin 2014 trois salles municipales dans le quartier du Clos-des-Roses, le magistrat souligne que « c’est un point qui mérite d’être exploité ».

Avec trois incendies criminels visant la municipalité et les violences contre les vigiles, c’est une dure semaine qui se termine à Compiègne. La guerre entre les trafiquants et les autorités, elle, ne semble pas près de s’achever. […]

Courrier Picard


La nuit du 6 au 7 avril 2016 restera gravée dans les esprits. Vers 23 heures, les pompiers de Compiègne ont été appelés pour un incendie au centre technique municipal, rue du Camp-de-Compiègne, dans le quartier Bellicart.

Deux départs de feu

Sur place, d’impressionnantes flammes dévorent le double hangar municipal, environ 4500m2. Deux départs de feu sont constatés, ce qui excluent rapidement l’hypothèse d’un accident. Des explosions se sont fait entendre dans une partie de la ville.

Autre alerte : des troubles au Clos-des-Roses

Alors que la police intervient également au centre technique, une autre alerte est lancée : il y a des troubles dans le quartier du Clos-des-Roses. Les vigiles mis en place par l’Opac depuis le début de la semaine dans le square Baudelaire, connu pour son trafic de drogue, sont attaqués. Chaque jour, ces derniers arrivent vers 10 heures du matin et quittent normalement les lieux à minuit, sous bonne escorte de la police.

Une cinquantaine d’assaillants

Selon nos informations, un groupe d’une cinquantaine de personnes s’en est pris à eux. Les vigiles se seraient réfugiés dans un appartement, qui aurait été pris d’assaut. D’importantes forces de police sont rapidement intervenues pour les extraire du quartier. Il n’y aurait pas eu de blessé.

Un quartier sous tension

Depuis l’arrivée des vigiles, la tension montait dans ce quartier sur lequel la police et la justice ont mis une importante pression depuis plusieurs mois. Opérations coup de poing, interpellations, interventions régulières de la police municipale pour démonter les “cabanes” utilisées pour vendre de la drogue…

(…)

Courrier Picard

Merci à coue


06/04/2016

[…] Pantalon et veste noirs rembourrés, chaussures de sécurité aux pieds, molosse en laisse… Depuis le début de semaine, le quartier du Clos-des-Roses, à Compiègne, est sous bonne garde.

L’Opac, plus gros bailleur social de l’Oise avec 30 000 logements, a fait appel à une société de sécurité privée pour rassurer les 4 000 locataires face à un sentiment croissant d’insécurité. D’après nos informations, la prestation coûterait 150 000 € pour trois semaines. […]

Présents quatorze heures par jour, ces gros bras – dont le nombre ne peut pas être divulgué – doivent remettre un peu d’ordre dans un quartier aux deals quotidiens, où les policiers ont encore été caillassés vendredi dernier, et où la caisse d’allocations familiales a fermé ses portes en janvier pour des raisons d’insécurité… […]

Le Parisien


04/04/2016

Compiègne, ce lundi matin. Après avoir tenté de mettre le feu au gymnase Tainturier avec une voiture enflammée, des incendiaires s’en sont pris à la voiture d’un adjoint au maire.

Le Parisien

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