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L’Italie est confrontée à une question : faut-il encourager ou décourager l’immigration économique chinoise. Le débat est né en Toscane où des dizaines de milliers d’immigrants se sont installés et ont aussi importé le modèle économique chinois, y compris les salaires et les horaires de travail.

 

Une usine et un lieu de vie où les employés travaillent 16 heures par jour, et dont ils ne sortent jamais, voilà ce que découvrent fréquemment les policiers italiens. Quand les autorités italiennes parviennent à fermer un atelier clandestin, un autre ouvre dans la ville. Dedans, des familles entières au travail, avec de très jeunes enfants. Le salaire mensuel est de 500 euros, en plein cœur de l’Europe.

Les Chinois sont arrivés à Prato dans les années 90. Ils occupent une grande partie du centre historique. Bien qu’il soit basé en partie sur l’exploitation de clandestins, le système économique chinois de Prato perdure, car il est une source de revenus non négligeable pour cette ville italienne.

 

 

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