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Dans “Tout ce qu’il ne faut pas dire”, à paraître chez Plon le 24 mars, l’ex-numéro 3 de la gendarmerie, aujourd’hui commandant de l’Outre-mer, revient sur son audition le 18 décembre 2013 par la commission de « lutte contre l’insécurité » à l’Assemblée nationale, qui le fera sortir de l’anonymat.
Ce jour-là, le directeur des opérations et de l’emploi à la direction générale de la gendarmerie (DGGN) exprime des réserves sur la politique pénale face aux délinquants, relevant notamment que, «dans les Bouches-du-Rhône en novembre 2013, 65 % des cambrioleurs interpellés sont à nouveau dans la nature».

Le « décalage » entre politiques et responsables militaires s’est creusé, tranche-t-il, osant revendiquer les mânes du général de Gaulle « dont la haute silhouette domine encore une grande partie de la vie politique actuelle ».


«Je ne roule pour personne. Mais je dis les choses avec clarté. C’est celle-ci qu’on va me faire payer. Cher», assure aujourd’hui le général, affirmant tirer de ce fait d’armes «une certaine légitimité» pour « contribuer au réveil collectif». Ses propos, révélés par l’Agence France-Presse le 6 janvier, lui avaient attiré les foudres de sa hiérarchie et du ministre de l’Intérieur de l’époque, Manuel Valls, mais lui avaient gagné la sympathie de nombreux gendarmes de base saluant, sur les réseaux sociaux, le «général courage». […] Dénonçant «une déperdition certaine de notre système de valeurs», il souhaite pour les jeunes des «centres d’éducation par le travail» et «un service national rénové», civil et obligatoire, de quelques mois. Convaincu de l’«atomisation de la société française», le général s’en prend pêle-mêle au système syndical «dispendieux», aux partis politiques «globalement disqualifiés», au coût de la démocratie, à la fraude fiscale… Mais ses mots les plus durs vont aux responsables politiques. […] Le Point

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