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12/03/2016

Les élus d’Indre-et-Loire ont été reçus vendredi par le préfet Pierre N’Gahane pour les convaincre d’accepter la création d’un “centre de prévention de la radicalisation, de réinsertion et de citoyenneté“. Jean-Luc Dupont, maire Les Républicains de Chinon, a exprimé sa position.

Nous avons obtenu de l’État que rien ne serait fait sans l’aval des élus locaux“, a-t-il d’abord rapporté. Ce centre fait partie des pistes proposées mais, il n’y aura “pas de concrétisation s’il n’y a pas d’aval du territoire, des élus, des personnels mais aussi de la population“, a-t-il ajouté.


11/03/2016

Les élus locaux n’ont pas encore donné leur accord mais la piste est sérieusement envisagée. Ce centre accueillerait de jeunes volontaires, ils seraient surveillés nuit et jour. Mais pas de quoi rassurer une partie de la population locale.


10/03/2016

Selon l’annonce faite ce matin, le centre de Pontourny à Beaumont-en-Véron accueillera, à partir de juin, une trentaine de jeunes radicalisés, de 18 à 30 ans, qui seront surveillés de jour comme de nuit. Une dizaine de centres du même type devraient ouvrir par la suite. Une décision “prématurée”, juge Laurent Baumel, le député frondeur du Chinonais. Les salariés du centre sont sceptiques.

Le préfet Pierre N’Gahane, secrétaire général du comité interministériel de prévention de la délinquance (CIPD), a annoncé la nouvelle au micro de France Inter ce matin : le premier centre de “déradicalisation”, officiellement nommé “Centre de réinsertion et de citoyenneté”, ouvrira en Indre-et-Loire près de Tours. “Le lieu est choisi mais pas rendu public, car il faut encore convaincre quelques élus locaux réticents”, pouvait-on lire.
De ce que l’on sait, ce centre “ouvert” accueillera trente jeunes radicalisés “dans un premier temps”. Leur programme de déradicalisation durera 10 mois et ces jeunes, de 18 à 30 ans, seront surveillés jour et nuit. L’ouverture est prévue en juin prochain.
La Nouvelle République
Merci à Jesse James

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