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Pour son lancement de campagne samedi matin à Meaux, le candidat à la primaire Jean-François Copé a tiré un sévère bilan de l’action de Nicolas Sarkozy sans jamais citer son nom.
Meaux baigné par un grand soleil d’hiver et cinq cents personnes au pied du monument aux morts offert par les Etats-Unis à la France en mémoire de la bataille de la Marne. Jean-François Copé a donné samedi le «coup d’envoi» de sa campagne pour la primaire, sur ses terres, devant le musée de la Grande Guerre qui fait sa fierté. Manière de rappeler que les politiques doivent été jugés sur leurs réalisations, leurs résultats, leur bilan. Ce doit être «l’alpha et l’oméga de l’action politique», a-t-il énoncé.

«Le temps est venu pour moi de porter haut et fort la ligne d’une droite décomplexée, une droite ni extrémiste, ni excessive, mais une droite assumée, fière de ses valeurs et dont la main ne tremble pas lorsqu’il s’agit de prendre les décisions nécessaires pour la France, a-t-il expliqué. Devant vous je m’engage, avec moi, la France sera dirigée.»



Il a mis également en garde contre «la droite Donald Trump, une droite populiste et racoleuse» et s’est inquiété «d’entendre certains de mes amis s’interroger à voix haute sur les sondages qui sont si bons» pour le candidat républicain à la primaire américaine. «Cela n’appartient pas seulement à l’extrême droite, ces tentations sont également présentes dans notre famille politique», a-t-il déploré. «Le problème des migrants n’est pas né du fait qu’on ait fait Schengen, a-t-il notamment soutenu. Ceux qui demandent de supprimer Schengen tiennent des propos démagogiques.» Pour lui, l’Europe est devenue le bouc-émissaire de «l’échec de notre politique d’immigration». […] Le Figaro

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