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08/03/2016

Manuel Valls a déclaré ce soir comprendre la “peur” des juifs de France, à l’occasion du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) où il s’exprimait à la place de François Hollande, retenu à Bruxelles par un sommet européen exceptionnel.

Les juifs de France ont bâti la France et ils doivent continuer de la bâtir et en même temps je sais la solidarité qui vous attache à Israël””Israël est une démocratie, une Nation qui parle au monde, et la France sera toujours à ses côtés.”

Quatorze mois après les attentats de janvier 2015, qui ont notamment visé des juifs, et quatre mois après les “actes de guerre” commis à Paris et Saint-Denis, Manuel Valls a rappelé les menaces pesant sur la France, qui abrite la plus grande communauté juive d’Europe. “Oui, les juifs de France, trop souvent, ont peur. De porter la kippa, d’aller à la synagogue, d’aller faire leurs courses dans les commerces casher, d’envoyer leurs enfants à l’école publique. C’est une réalité. Et cette réalité, nous ne l’acceptons pas“, a-t-il dit.
Le premier ministre a dénoncé l’antisémitisme présent à “l’extrême droite” comme à “l’extrême gauche“, dans les “beaux quartiers” et les “quartiers populaires“.”Il y a l’antisémitisme et il y a l’antisionisme c’est-à-dire tout simplement le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël“, a-t-il aussi déclaré.

Le Figaro


05/03/2016

Le dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France, qui réunira lundi soir 800 personnes, sera présenté pour la dernière fois par Roger Cukierman. L’antisémitisme en France devrait être l’un des principaux sujets abordés.


En trente ans, le dîner annuel du Crif est progressivement devenu un rendez-vous politique incontournable. Pour preuve, il réunira, lundi 7 mars au soir, 800 personnes dont tous le gratin politique. De François Hollande à Manuel Valls mais aussi Bernard Cazeneuve -ministre de l’Intérieur-, Najat Vallaud-Belkacem -Education-, Emmanuel Macron -Economie- sans oublier la maire de Paris Anne Hidalgo mais aussi Nicolas Sarkozy et au moins trois candidats déclarés à la primaire de la droite, Alain Juppé, François Fillon et Bruno Le Maire.
(…) L’Express

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