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Le leader centriste libéral Albert Rivera de Ciudadanos(40 sièges), Albert Rivera, a passé un accord avec le social-démocrate Pedro Sánchez (90 sièges). Mais pour que le tandem gouverne, Rajoy du Parti populaire (129 sièges, au pouvoir depuis 2011) devra s’incliner.

« On commence à entendre une musique à la Matteo Renzi avec des résonances de Manuel Valls. »

C’est la métaphore à laquelle a recours le chroniqueur du quotidien La Vanguardia, Enric Juliana, pour résumer la grande nouveauté de la scène espagnole depuis les très disputées législatives du 20 décembre dernier. […]

Des engagements ont été écrits noir sur blanc sur un document conjoint autour de 200 mesures ; parmi elles, la dépolitisation de la justice, la suspension de tout dirigeant étant mis en examen judiciaire, la réforme de la constitution…[…]

Albert Rivera a arraché à son alter ego socialiste d’importantes concessions : « 80 % de notre programme a été accepté», s’est-il vanté, sans fausse modestie. Pêle-mêle : l’interdiction d’augmenter l’impôt sur le revenu et celui des sociétés, une réduction du déficit public, plus souple, « mais toujours négociée avec Bruxelles», la suppression des diputaciones – des sortes de cantons – (soit une économie de 8 milliards d’euros), la réforme du marché du travail qui facilite embauches et licenciements, etc. […]

Le Point

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